Le Cercle de Pradzia
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


Jeu Vidéo; Star Wars; Star Wars The Old Republic; forum communautaire; Rôle Play; MMORPG.
 
AccueilRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
Le deal à ne pas rater :
Pokémon EV06 : où acheter le Bundle Lot 6 Boosters Mascarade ...
Voir le deal

 

 Mad'uo Sardonyx

Aller en bas 
AuteurMessage
Djïnn
Ton Dieu
Djïnn


Messages : 274
Date d'inscription : 20/01/2015
Age : 34
Localisation : Dans ton cul

Mad'uo Sardonyx Empty
MessageSujet: Mad'uo Sardonyx   Mad'uo Sardonyx EmptyMar 23 Oct - 16:13

Nom: Sardonyx
Prénom: Mad'uo
Rang: Apprentie de Darth Siqsa
Âge: 17 ans
Sexe : Femme
Etat-Civil: Sith de Sang Pur
Lieu de naissance: Ziost
Mensurations: 1.73 mètres, 60 Kilo-grammes
Yeux: Jaunes
Cheveux: Noirs
Revenir en haut Aller en bas
Djïnn
Ton Dieu
Djïnn


Messages : 274
Date d'inscription : 20/01/2015
Age : 34
Localisation : Dans ton cul

Mad'uo Sardonyx Empty
MessageSujet: Re: Mad'uo Sardonyx   Mad'uo Sardonyx EmptyMar 23 Oct - 16:17

Huit ans ! Huit longues années de frustration, à se forger un caractère dans la colère et la dépravation ! Certes, son avenir était tout tracé depuis dix ans avant cela. Il aura fallu la mort d'un Astre, la fin d'un Empreur, la chute d'un Empire... Le destin tragique d'une famille pour en arriver là ! Sur le seuil. Le simple pas d'une porte plus grande que sois. A l'orée d'un chemin pavé de pouvoir et d'influence. Oui, oh oui ! Elle avait enfin été promise à ce bel avenir qui sied normalement à tout teint rouge et pur tel que le sien ! La belle aux cheveux noirs finissait enfin par poser ses yeux jaunes perçants sur l'avenir.
A l'origine de cette histoire, la vie était paisible. L'avenir radieux. Les possibilités infinies. Ziost était une belle planète. Le Seigneur Héra Sardonix et son mari, un Sith du nom de Uobos, s'y étaient installés sur ordre du Conseil Noir. Quoi de plus beau que de maintenir une exploitation d'esclaves ? Ziost fournirait les meilleurs Twi'lek de la Galaxie, estampillés Sardonix ! Il ne fallut que quelques rotations planétaires pour que de cette union obscure naisse une petit à la marque rouge, digne héritière de ses parents et de l'héritage Sardonix.
Elle adorait, durant son jeune âge, courir a travers champs et industries avec une badine pour fouetter les esclaves. Ah, c'était le bon temps !
Mais le temps avait un prix. Il s'écoulait tendrement vers les sables froids de Korriban. Le Seigneur Sardonix, sa mère, la promettait à un bel avenir traditionnel Sith. A quatre ans commencèrent les entrainements : étiquette, philosophie Sith, histoire de la Galaxie, étude de races inférieures... La petite était une élève dissipée. La rigueur ne semblait pas être son atout le plus essentiel. Même la maîtrise de la forme Schii-Cho semblait un art trop complexe et précis pour lui évoquer de l'intérêt.
C'est ainsi que les punitions commencèrent. La parenté d'une lignée pure ne saurait tolérer, même pour toute la passion du monde, son héritière sensible à la Force se laisser happer par la vacuité.

L'enfant changea rapidement de caractère sous les coups. Elle qui était si joueuse et joviale devint sérieuse et emplit d'une haine grandissante, nourrissante envers ses géniteurs. Et tout particulièrement sa mère qui prenait à cœur de lui enseigner personnellement dans la douleur.
Elle se développait rapidement. Bien trop, peut-être. La frustration, ce maître mot, devenait un colosse en elle. Tout comme la fierté des Sardonix.
A l'approche de ses dix ans, elle maîtrisait les trois premières formes de combat au sabre. Elle avait appris à communier avec l'obscurité avec aisance. Le lien était facile pour elle. En tous cas, les basiques étaient là : amplification de la gestuelle par la Force, éclairs simplistes et télékinésie.
Ces jours maudits sur Ziost de sa dixième année lui laisserait pourtant une marque indélébile. Dans le cœur comme dans l'esprit. Un mélange de sentiment d'abandon et de liberté.

L'enfant justifiait toujours son aisance auprès de l'autorité maternelle de la même façon.

"La Force me parle, mère !"

Et la réponse était, elle aussi, toujours la même.

"La Force n'est pas un guide, elle est un serviteur."

Cela était pourtant la vérité. Des murmures, des sensations glacées dans le vent qui pourtant réchauffait de l'intérieur la petite et la conduisait aux miracles qu'elle effectuait quotidiennement. Jusqu'à ce matin où elle annonça.

"Mère, il faut partir ! , lui dit-elle dans un sanglot en serrant sa robe dans ses minuscules mains."

Sans lui répondre, sa mère la poussa sur le côté de la main.

"Il n'est pas digne d'un Sith de chouiner. Surtout à ton âge."

Et la sanction tomba, tel un éclair. L'enfant gît au sol de longues secondes, fébrile, électrifiée, avant de pouvoir se redresser en position semi-assise. Toujours sanglotant.
Avec un regard de dédain, le Seigneur Sardonix quitta la pièce. Suivi comme son ombre par Uobos, qui n'avait pas toujours été un père aimant. Plutôt la deuxième face d'une pièce effacée par le temps et avec lequel on ne pourrait rien acheter tant sa valeur a chutée.
Partagée entre un amour inconditionnel dû inconsciemment à la famille et une peur profonde de la punition, la jeune fille qui ne reverrait jamais sa mère après ce moment en tirerait une partie de son caractère : faire revivre la lignée Sardonix en répétant les gestes et les paroles de ceux qu'on a perdus. Comme cela se retrouve souvent dans les relations familiales malsaines.(modifié)
La petite fille réprima ses larmes et se leva. Elle prit une autre sortie et déambula dans les couloirs en claudiquant. Encore sous le choc, elle fonçait a travers les couloirs de sa propriété. Ce qui serait à elle un jour. Légèrement déstabilisée et hébétée, elle se rendait dans le hangar. Où elle attrapa le premier droïde astro-mécano de ses mains : s'accrochant a ses boulons et sa tête ronde. Elle mit quelques secondes a ouvrir la bouche, à articuler sans pouvoir parler. Car on lui susurrait à l'oreille : "Fuis..." :

"Emmènes-moi dans l'espace ! Vite !
-Boudi-bip ?
- Aller !"

Le droïde était rétif. Elle passa derrière lui pour le pousser. Mais son poids l'empêchait de l'emmener où elle le souhaitait. Alors, du haut de ses dix ans, elle se remit à pleurer. La tête du droïde fit un cent-quatre-vingt degré pour se tourner vers elle et émettre un "bip" d'interrogation paniqué. Non pas qu'un droïde puisse s'inquiéter réellement. Si ce n'est d'être détruit par la colère d'une jeune Sith.
"La voix le dit ! Il faut partir droïde ! Ecoutes moi !"
L'engin fit non de la tête en émettant une série sonore indiquant que c'était contre ses ordres.
Elle continuait de pousser, en le frappant de ses petits poings. La terreur s'emparait d'elle. Elle s'insinuait au fond de son cerveau et dirigeait ses gestes. "Indisciplinée", entendit-elle au creux de son oreille. "Punition", se réverbéra dans l'air. Le temps manquait et elle se remit droite, essuyant ses yeux humides sur le coin de sa manche et reniflant avant de rugir d'une voix mêlant tristesse et peur.

"Montes dans le vaisseau et emmènes moi ou je te détruis !"

Elle leva les mains vers le droïde et du bout de ses doigts crépitèrent quelques éclairs. Sans demander son reste, le robot enclencha ses roues directrices vers le vaisseau en lâchant une série de bips plaintifs. Quelques minutes après, le vaisseau décolla. On entendit à la radio la voix bien connue par l'enfant d'Uobos.

"Pourquoi décolles-tu sans autorisation droïde !? Revient ici tout de suite que je te mette en pièces ! Je vais t-"

La radio grésilla. La voix de son père se perdit pour toujours dans le néant alors que le vaisseau entamait sa sortie de l'atmosphère. La petite était collée contre la vitre du vaisseau à regarder la planète. Sa planète. Ziost. Elle sentait l'aura obscure, l'électricité dans l'air. Le mal était partout.
Elle arriva dans l'espace au moment du grand flash. Et puis... Plus rien. Ziost n'était plus qu'une roche morte. En à peine quelques secondes. Tout ce qui faisait qu'elle existait n'était plus que cendres.
Les pleurs réprimés ne purent restés cachés. Elle éclata dans un cri de tristesse et de rage à en tremper et embuer la vitre du vaisseau alors que le droïde astro-mécano calculait un saut spatial vers Dromund Kaas, destination de sécurité autoprogrammée.

La suite ? Un sentiment d'abandon. Les murmures de la Force pour seul compagnie. En tant que pupille de l'Empire elle fut placée dans une enclave pour parfaire ses connaissances avant d'être envoyée passer ses épreuves. Elle passa tout son temps à faire ce que les instructeurs lui disaient. A se préparer pour le sable froid. La peau rouge allait lui ouvrir des portes, son talent était inégalable ! Elle était l'avenir de l'Empire ! Les autres se mettraient à genoux devant elle. Et bla bla bla...

Et elle, elle s'embellissait avec l'âge. Elle remarqua rapidement comment les autres de son page et parfois aussi les plus âgés la regardait. Elle eut vite fait de se sentir supérieur et d'obtenir facilement ce qu'elle voulait. Mais elle était toujours tiraillée par ces murmures suaves. Elle était toujours attirée par l'obscurité. Baignant dans des sentiments de peur de l'abandon et d'espoir d'éviter la punition.
Au final tout lui était aisé. On lui racontait que les épreuves seraient bien plus difficiles. Bien plus mortel. Et elle n'écoutait pas vraiment. Un talent naturel, une beauté surnaturelle. Il n'y avait besoin de rien d'autre.
Elle profita de ces années pour élargir ses champs d'intérêt. Elle aimait les secrets. Et les secrets la conduisaient à la connaissance. Et cette connaissance l'amena à un intérêt prononcé pour l'Alchimie Sith. Mais les instructeurs de l'enclave Kaassienne n'en savaient pas assez pour que ce soit plus qu'une initiation. Elle dû jouer de l'œil afin d'obtenir cette tranche de connaissances interdite. Et il fallait se concentrer sur ce qui lui servirait en tant qu'Acolyte. Ce qui lui permettrait de survivre dans les tombeaux. D'aucun disaient que sa peau colorée de sang lui éviterait les épreuves tellement la pureté s'affaiblit dans l'Empire. Qu'elle serait choisie pour être l'Apprentie d'un puissant Sith traditionnel.

Ils se trompaient.
Revenir en haut Aller en bas
Djïnn
Ton Dieu
Djïnn


Messages : 274
Date d'inscription : 20/01/2015
Age : 34
Localisation : Dans ton cul

Mad'uo Sardonyx Empty
MessageSujet: Re: Mad'uo Sardonyx   Mad'uo Sardonyx EmptyMar 23 Oct - 16:19

"Vous avez été choisis pour être le futur de l'Empire. Darth Sevrous est un puissant Sith pressentit pour être l'un des membres du Conseil Noir. Celle ou celui d'entre vous qui survivra aura un grand avenir dans notre Empire. Mais pour l'instant, vous n'êtes que des larves."

Elle restait de marbre, au milieu du groupe d'acolytes. Elle aurait dû être sur Korriban... Mais ces misérables de Zakel avaient tout détruit. Adieu honneur suprême, bonjour Dromund Kaas et sa pluie maussade. Elle connaissait si bien l'odeur de l'air ambiant qu'un énorme sentiment de lassitude l'empêchait d'écouter le Surveillant. Distraite, Mad'uo se fondait dans l'ensemble malgré sa peau rouge. Deux mâles humains et trois femelles de la même race. Chacun et chacune d'entre eux avaient pris leurs distances vis-à-vis de la sang pure. Massés à sa droite et sa gauche, ils semblaient tous déjà vouloir se liguer contre elle. Et franchement... Ça la gonflait. Mais elle avait l'habitude. D'autant que celle qui était blonde à sa gauche était franchement mignonne. Vraiment dommage qu'elle doive être la seule à survivre.
Elle se raccrocha aux paroles du surveillant au bon moment :

"Votre formation étant terminée, les épreuves mandatées par Darth Sevrous vont commencer. Je vous rappelle que vous n'avez pas le droit de vous entre-tuer dans l'enceinte de l'Enclave. Pour ce qui est du reste, tâchez d'être discrets."

Les deux mâles sourirent aux paroles du Surveillant. Les présomptueux sont toujours les premiers à mourir. Le Surveillant de l'Enclave continua :

"Vous vous rendrez dans la Jungle profonde. Là-bas, devrez trouvez malgré la féroce faune locale le tombeau du Seigneur Usidia. Une vieille Sith oubliée dont les catacombes recèle des écrits sur tablettes relatant de rituels recherchés par le Seigneur Noir. Ramenez-les. Vous n'avez pas besoin de plus d'informations. Maintenant : dégagez."

Le groupe prit la sortie rapidement, laissant Mad'uo en arrière. En vérité, elle ne pressait pas le pas pour ne pas se retrouver avec eux. Les proies courent toujours devant le prédateur.
Il n'y aurait probablement pas six tablettes rituelles. Et les autres allaient probablement se la jouer en groupe. Rien d'insurmontable en somme. Mais... Ça l'ennuyait de tous les tuer dès maintenant. La compétition n'aurait plus rien de drôle. Et il était enfin temps de s'amuser.
Armée de sa vibro-lame supérieure d'Acolyte et de sa tenue grise traditionnelle semblable à un kimono qu'elle haïssait tant, elle sorti de l'enclave et pris la route de la jungle profonde en suivant sa carte. Les coordonnées approximatives n’indiquaient pas la position exacte du tombeau. De quoi laisser aux animaux locaux se repaître de la chaire d'Acolytes perdus.
D'un pas nonchalant, elle s'engouffrait dans la moiteur de l'épaisse forêt. Suivant les sentiers battus. Evidemment, aucunes traces des concurrents. Ces abrutis avaient dû prendre le large, faire du hors-piste. Déjà c'était le meilleur moyen de tomber sur un Sleen affamé, ensuite c'était débile de salir ces bottes ainsi. Clairement, elle ne pouvait pas laisser gagner une troupe de sales humains sans aucun goût pour l'esthétisme, l'étiquette et qui de surcroît allaient faire équipe par peur de ne pas être à son niveau ! Pi-toy-able.

Elle se trompait.

Suite à quelques heures de marche n'ayant aucun autre intérêt que de salir ses bottes dans la boue et l'herbe mouillée, elle atteignit les coordonnées indiquées. Les maigres traces de pas suggéraient effectivement que les cinq autres étaient passés par là. Sans se fouler, elle suivi cette route toute tracée.
Quelques centaines de mètres plus loin, elle tomba nez-à-nez avec un Sleen. Enfin pour ainsi dire : ce dernier était de dos, sa queue battant l'air de ce qu'elle aurait décrit comme un contentement. Les bruits de mastications qu'il émettait ressemblaient à des os broyés par une puissante mâchoire. Par de la chair arrachée via ses longues dents pointues. Sans compter l'odeur âcre du sang.
Elle se décala à pas léger pour voir l'un des deux hommes humain du groupe baignant dans son propre liquide rougeâtre. Se faisant dévoré par la créature ravie d'avoir un bon repas. Il avait été abandonné par les autres. Quels lâches, quels faibles. Cela la fit sourire.
Elle aimait bien les animaux. Elle n'allait pas interrompre un tel festin. Sans bruits, elle contourna la scène macabre en se faufilant derrière les arbres en présence avant de retrouver le chemin indiqué au sol par les bottes adverses.
Une bonne demi-heure et quelques détours plus tard, elle arriva sans se fouler prêt d'une paroi rocheuse dans laquelle l'entrée d'une petite grotte était bloquée par l'une des trois humaines. Elle l'attendait, visiblement, arme au poing :

"Tu n'entreras pas !
-Laisse-moi devenir ... Tes petits copains te sacrifie parce qu'il n'y a que quatre tablettes.
-Non ! Je..."

Le regard perçant de Mad'uo sur la jeune humaine était accompagné d'un sourire d'amusement. Elle perdait déjà ses moyens. Si le repas du Sleen était le plus faible du groupe, alors elle arrivait probablement en seconde position. Ah oui ! C'était clair. Les autres étaient donc encore dedans :

"Comment t'ont-ils convaincus de venir mourir à mes pieds ? Tu aurais pu prendre la quatrième tablette et rentrer avant moi.
-Ils ont dit qu'ils me tueraient si je ne te tuais pas d'abord !
-Tu es minable."

Les Humains sont si malléables. Les faibles si insipides. Et celle qui lui faisait face cumulait les deux tares. L'Empire. Non, la Galaxie se porterait mieux sans elle !
Enragée d'être traitée ainsi, l'humaine chargea sans attendre Mad'uo. D'une tentative d'estoc maladroite. La sang pure fit un pas de côté rapide en se propulsant de son pied d'appuis et envoya en synchronisation un éclair de Force de sa main sur son ennemie. Cette dernière impacta le choc et fini sa course à genoux dans la boue, émettant un cri de douleur. Mais elle n'avait pas été choisie pour rien. Outre sa peur, elle était forte ! Plus forte que les autres. Elle allait pour se relever quand le pied de Mad'uo, placé adroitement sur le bas de sa nuque la cloua au sol, le visage dans la terre liquide :

"Meurs comme la chienne que tu es."

La supériorité physique de la Rouge était indéniable. L'humaine se débattait, mais son corps était dans le mauvais sens. Elle ne pouvait frapper, elle ne pouvait rien faire à part respirer la vase en tentant de hurler sa terreur, psalmodier sa douleur. La bouillasse emplissait sa bouche, la terre gonflait ses poumons. Ses mains et ses jambes frappaient le sol dans une glauque agonie. Mad'uo maintenait sa position, l'écrasant du talon comme un enfant tuerais une fourmi par sadisme :

"C'est long... Meurs ! Meurs !"

Ce furent probablement les dernières paroles que l'humaine entendit. Son cœur s'arrêta, n'ayant pour oxygène que le sol Kaassien. Elle n'arrivait lentement plus à se débattre. Bientôt, son corps cessa de se mouvoir. Il ne restait plus que quatre compétiteurs. Bien.
La sang pure se tourna vers la grotte et y pénétra sans plus de cérémonie. Cet endroit était un vrai dédale. Aux vues du nombre d'embranchements, elle n'aurait probablement pas à affronter les autres sauf si la Force le veut. Dommage. Elle devra attendre la prochaine épreuve pour s'amuser. Ceux qui avaient survécu jusque-là avaient le mérite de ne pas s'encombrer de boulets. Au final c'était mieux que de les affronter en groupe. Armée de sa torche, elle prit le chemin qu'on lui susurrait à l'oreille. Les boyaux tortueux de l'endroit faisaient frétiller son imagination. Elle laissait son esprit vagabonder à cela, s'ennuyant profondément lors de cette exploration. Sans aucun mal, elle finit par tomber sur une salle vide de toute vie. Taillée dans la roche, garnie de statues et d'urnes. Sur un bureau en pierre, se tiens une tablette posée à plat. Le tout était couvert de poussière hormis trois zones dont la taille était identique à la tablette restante. Cela confirmait ses dires. Elle était tout de même étonnée. Des adversaires intelligents auraient pris ce dernier fragment afin d'empêcher elle ou le cadavre à l'extérieur de poursuivre la compétition... Non, ses adversaires avaient de l'honneur.
Les fous.
Se saisissant de son trophée, elle rebroussa chemin. Une épreuve de terminée. Elle espérait que la suite serait plus compliquée qu'une simple randonnée pédestre.
Revenir en haut Aller en bas
Djïnn
Ton Dieu
Djïnn


Messages : 274
Date d'inscription : 20/01/2015
Age : 34
Localisation : Dans ton cul

Mad'uo Sardonyx Empty
MessageSujet: Re: Mad'uo Sardonyx   Mad'uo Sardonyx EmptyMar 23 Oct - 16:23

"Darth Sevrous ne tolère pas les faibles. Il ne reste déjà plus que quatre d'entre vous... Ce n'est pas étonnant. Vous devrez chasser une proie sur Dromund Kaas. Celui qui ramènera le trophée le moins impressionnant sera éliminé."

Mad'uo s'en foutait. Elle hésitait déjà à ramener la tête d'un des trois autres. Ce serait un bon trophée non ? Non c'est vrai... Il y avait plus dangereux sur cette planète que ces branques. Une fois encore, le groupe se dispersa suite aux paroles du Surveillant. Mais cette fois, chacun prit une direction opposée. La chasse allait commencée. Mad'uo se demandait comment aborder cette épreuve. Elle parcourait les rues de Kaas City, se dirigeant vers la jungle d'un pas désintéressé. Une grande bête ? Une chasse à la prime ? Qu'est-ce qui était digne ? Tuer une créature profondément ancrée dans le côté obscur était à double-tranchant : autant un exploit qu'une hérésie pour un fervent traditionaliste comme Darth Sevrous. Elle s'arrêta net. Elle se saisit de son Pad et consulta l'Holonet : qui était l'ennemi de Sevrous à l'heure actuelle ? Les informations défilaient sous la pression de son doigt jusqu'à trouver le Saint Graal :

"Ah !"

Elle s'exclama ainsi en plein public, sans se rendre compte. Les badauds la toisaient d’interrogation. Elle était si excitée par la découverte qu'elle n'avait pu s'en empêcher ! Ooooh oui ! Ça allait être booon ! L'ordre émanait de Darth Heyris, responsable de la Sphère de Conquête sous l'égide de de Darth Sevrous. L'Inquisiteur A'raël devait mourir. Pour trahison... Elle ne lut même pas le reste. Un inquisiteur ! Se mesurer à un vrai Sith ! Voilà un défi à sa hauteur. Elle fit demi-tour et se dirigea vers la Citadelle. Il ne serait pas difficile d'y trouver l'Inquisiteur. Qu'avait fait ce type ? Peu importe. Elle ne voulait que s'amuser. Se faire plaisir. L'Inquisteur A'raël avait été mandé par l'Empereur lui-même en réalité. Il était le point d'orgue de l'œuvre de Darth Sevrous. Prouver que Darth Siqsa était un dissident. Qu'il avait abandonné son poste de Défense Impériale et trahis les valeurs de notre cher Empire.

A l'époque... Gala n'était pas encore tombé. Darth Siqsa n'était pas encore mort. Et l'Inquisiteur A'raël avait fait un rapport à l'Empereur précisant que l'ennemi de Darth Sevrous était dans son bon droit. Cet ordre de mort était tout simplement illégal. Oooh oui ! Le danger l'excitait. Heureusement qu'elle avait accès à ces données grâce à un piratage rudimentaire. L'interdit avait quelque chose d'excitant. De quoi la stimuler. Enfin un peu d'action ! Elle s'en frottait presque les cuisses.

Elle attendit la nuit pour s'infiltrer dans la citadelle. Il n'était pas difficile d'accéder aux quartiers dans les étages inférieurs. S'approchant de l'élévateur, elle n'eut qu'à expliquer au Garde d'Honneur qu'elle était là sur ordre de Darth Siqsa, ce dernier lui ayant ordonné pour ses épreuves de s'entretenir avec l'un des Seigneur du bâtiment. Ah ! Quoi de mieux que d'user du nom de l'ennemi ? Dans la vie, les renseignements sont le pouvoir. Elle avait visiblement fait mouche. Ce nom inspirait un respect dans la Citadelle et elle put entrer sans problèmes. De plus, personne ne croirait qu'une simple Acolyte puisse tuer un Inquisiteur formé aux arts du combat Sith. Et c'est bien pour cela qu'elle ne l'affronterait pas de face d'ailleurs. Elle avait tout prévu. Tout tenait dans sa petite sacoche. Elle déambulait dans les longs couloirs. L'endroit était sombre et longiligne. L'architecture Sith était vraiment une plaie. Il lui fallut bien quelques minutes pour que ses yeux s'habituent à l'obscurité. Avançant à tâtons, elle se savait dans son bon droit : la voix lui disait où aller. C'était comme suivre un chemin doré dans les ténèbres. Nul doutes que ce soir elle incarnerait la mort. Elle serait l'instigatrice de la souffrance. La Reine de la douleur. La volonté carnassière de Darth Sevrous. Arrivée à un embranchement, elle se plaqua contre le mur pour éviter d'être repérée. Dans le couloir annexe : l'Inquisiteur A'raël sortait de sa chambre. Parfait ! Et il partait dans l'autre direction ! Excellent ! La Force lui souriait. Elle patienta, le temps que les bruits de pas s'estompent. Puis, elle s'approcha des quartiers de sa proie. Elle vérifia d'un rapide coup de tête l'absence d'êtres vivants ou de caméras. Heureusement que les Sith s'accrochent farouchement à leur secrets : il n'y avait rien ni personne. Evidemment la porte était verrouillée par un code alphanumérique. Il était temps de faire office de son talent pour le piratage. Un simple Inquisiteur dans la Citadelle ne devait pas bénéficier de la plus grande des sécurités. Elle démit rapidement la plaque du Pab mural et vint y brancher le siens. Elle était calme. Sa respiration lente alors qu'elle saisissait le code pour outrepasser les systèmes de verrouillages. Elle jouait gros. Si elle était surprise ici : c'était la mort. Cette pensée lui fit frissonner l'échine. Et cette tension ambiante qui amenuisait son calme lui procurait un certain plaisir. Ce n'était qu'un jeu pour elle. Un jeu dangereux, car elle entendit rapidement deux paires de bottes s'amener à pas lourd via le couloir annexe. Il allait falloir se dépêcher ou tout se terminerait ici. Son plaisir se muait en panique. Cette adrénaline troublait sa vision et mouillait son front alors qu'elle s'empêtrait dans son code. Le temps allait manquer. La fatalité s'approchait dangereusement. Son cerveau troublé avait du mal à calculer. Il devait lui rester cinq secondes. Elle devait manipuler son Pad avec discrétion maintenant ! N'importe quel bruit suspect la ferait se faire repérer. Sa concentration déviait dangereusement... Elle n'y arriverait pas. Trois secondes...

Le voyant de sécurité passa au vert. Miracle ! Sans demander son reste elle déconnecta à la va vite les câbles, repositionna le panneau mural et pénétra à l'intérieur. Elle referma la porte en s'y adossant, le souffle court. Il ne fallait pas que la supercherie soit démasquée. Son travail bâclé dans le couloir pourrait attirer l'attention ! Elle retenait son souffle, silencieuse comme la mort qui la guettait. Mais rien ne se passa. Visiblement, les deux passants n'avaient rien remarqué. La montée d'adrénaline, la peur, elle lui insufflait maintenant une sensation de pouvoir. Dieu qu'elle aimait le danger ! Elle respirait vite et fort. L'adrénaline ne voulait pas retombée. Elle se sentait invulnérable. Mais il ne fallait pas s'arrêter là ! L'assassinat allait être un dessert juteux, un festival pour ses émotions, ses papilles allaient danser de l'odeur du sang.

La pièce était d'une sobriété. Décidément, ces Inquisiteurs n'ont aucun goût. Sauf peut-être pour la torture. Mais ça, c'est un Art. Une autre notion de l'esthétisme. Il n'y avait rien ici : des murs noirs et froids, un lit, une table, une armoire et une étagère. C'est cette dernière qui retient son attention : les espaces vides entre quelques bibelots démontraient clairement l'austérité d'Ar'aël. Mais quelque chose sortait du lot : un plateau de service muni d'une carafe et de six verres ouvragés. Le liquide contenu avoisinait le bas de la bouteille. Mad'uo comprit que cela devait être le seul plaisir de ce Moine de l'Ennui. Elle sourit à pleine dents. Elle s'approcha à pas rapides et retira le bouchon. A l'odeur, du Vin d'Alderande. Un met de luxe. Le pêché mignon de l'Inquisiteur serait son dernier vice. Elle ouvrit la sacoche accrochée à sa ceinture. Là, différentes fioles calées entre des tissus pour limiter les sons contenait divers liquides bruns tirants du jaunâtre au verdoyant. Elle se saisit de l'un d'entre eux et en versa le contenu dans l'alcool. Ça camouflerait le goût. L'instrument de mort était prêt ! Plus qu'à se cacher pour profiter de la scène. Alors elle prit un pari : ce foutue mort en sursis boirait avant de se changer pour méditer ou dormir, peu importe comment il menait sa morne vie. Elle prit alors le partit de se camoufler dans l'armoire, de l'autre côté du lit. Maintenant, il n'y avait plus qu'à attendre...
Ses pensées défilaient tel le temps. Combien de temps avait-elle attendu avant que la porte s'ouvre ? Elle ne le savait pas. Mais quand le grincement des gonds de la porte se fit entendre, elle se lécha les lèvres d'un désir macabre. Elle ne pouvait qu'entendre de là où elle était. Des bruits de pas allant vers l'opposé de sa position. Le plan était en marche. Un silence, un bruit de verre. Puis... Le doux parfum d'un liquide versé. Il n'y avait plus qu'à attendre une bonne minute. Elle avait du mal à ne pas se trémoussé tellement elle était excitée par le mélange de peur, de puissance et de supériorité intellectuelle qui l'assaillait. Elle entendit l'homme tenter de tousser mais n'y arriver. Tenant de vomir d'un son roque alors que seul du sang devait s'extirper de sa gorge. Un verre brisé, des objets qui tombent. Ça y est ! Il était au sol ! Elle sortit du placard sans faire un bruit et contempla la scène : la peau d'ébène de L'Inquisiteur A'raël était gonflée d'un joli bleu. Il était à quatre pattes au sol, crachant ses entrailles, agonisant de râles affreux. Les gargouillis immondes qu'il émettait plaisaient à Mad'uo. Il prit conscience de la présence de la sang pure, il savait que c'était elle qui l'avait tué. Il leva la main comme pour l'étrangler par la Force. Mais toutes ses forces le quittaient et rien ne se produisit... La belle pure lui sourit :

"Notez que je n'ai eu aucun mal à vous tuer. Je n'ai même pas eu à lever le petit doigt, elle passa sa main dans ses cheveux long, rejetant la tête en arrière par dédain, vous êtes un minable. Et Darth Sevrous vous passe le bonjour."

L'Inquisiteur A'raël voyait trouble. Bientôt il ne vit plus rien. Il ne pouvait plus respirer, son sang ayant envahi ses bronches. Et il s'éteignit pitoyablement au sol.
Revenir en haut Aller en bas
Djïnn
Ton Dieu
Djïnn


Messages : 274
Date d'inscription : 20/01/2015
Age : 34
Localisation : Dans ton cul

Mad'uo Sardonyx Empty
MessageSujet: Re: Mad'uo Sardonyx   Mad'uo Sardonyx EmptyMar 23 Oct - 16:23

"Voilà notre retardataire."

Mad'uo s'avançait dans le bureau du Surveillant. Il n'y avait que deux de ses compatriotes : l'homme et la mignonne blondinette. Elle dépassa ces deux derniers nonchalamment avant de déposer la tête d'A'raël, qu'elle tenait par les cheveux, sur le bureau du surveillant sous le regard horrifié des deux autres Acolytes :

"Un présent pour Darth Sevrous.
-Qu'est-ce que c'est que ça !? Sombre vermine ! Tu as tué un Sith ? Et un Inquisiteur de surcroît !
-Oh... Vous le connaissez ? Merveilleux ! Mon futur Maître le considérait comme un traître. Je n'ai fait que lui rendre serv...
-Tais-toi !"

Le Surveillant, bouillonnant de rage la projeta au plafond d'une pulsion de Force. Il l'a maintient à cet endroit, enserrant son emprise pour l'écraser contre la paroi. La Sang Pure émettait un rictus de douleur affreux, mais sa bouche compressée l'empêchait de hurler sa douleur. Elle avait l'impression que chacune de ses chaires se tordait. Que ses os allaient imploser. La torture lui sembla une éternité avant que le Sith la relâche, lui octroyant comme dernière souffrance une chute de trois mettre sur le sol froid. Elle y resta un petit moment, avant de tenter de se relever, misérable au sol, titubant même sur ses genoux :

"Sortez tous d'ici ! Je dois m'entretenir avec Darth Sevrous ! Puisse que l'acolyte Jahana manque à l'appel l'épreuve est terminée ! Celui ou celle d'entre vous qui a le moins réussit sera éliminé quand je vous convoquerais ! Hors de ma vue !"

Sans se relever, Mad'uo se traîna en dehors du bureau. Tout son corps la brûlait. Et elle risquait de mourir... Pourquoi ? Pourquoi ! C'est injuste ! Ce plaisir qu'elle avait ressenti à assassiner pour son Maître ! Cette excitation, ce désir ! Elle s'était rapprochée encore plus prêt du côté obscur ! Ce n'est pas juste ! Ce n'est pas juste !
Revenir en haut Aller en bas
Djïnn
Ton Dieu
Djïnn


Messages : 274
Date d'inscription : 20/01/2015
Age : 34
Localisation : Dans ton cul

Mad'uo Sardonyx Empty
MessageSujet: Re: Mad'uo Sardonyx   Mad'uo Sardonyx EmptyMar 23 Oct - 16:26

Elle avait été convoquée dans le bureau du Surveillant. Elle y allait le cœur lourd et les pieds tremblants. Non pas de peur! Mais d'un sentiment d'injustice. Mais... Au fur et à mesure qu'elle approchait du lieu qui serait probablement son tombeau, la noirceur engourdissait son esprit. Il y avait là une présence Obscure. Ténébreuse. Un pouvoir omniprésent. Une puissance démente et terrifiante. La voix qui l'habitait était muette. Avait-elle aussi été prise de terreur ? Elle pénétra dans le bureau. Elle ne remarqua même pas le surveillant. Elle ne voyait que cet homme massif dans sa longue bure noir, son crâne chauve et ses tatouages Sith le long de ses yeux jaunes. Ses veines noires apparentes de toute part sur son visage corrompu. Il incarnait ses pires cauchemars, elle arrivait à peine à tenir debout devant une telle stature. Pourtant... Un sentiment malsain l'empêchait de détourner le regard. Le Surveillant prit la parole :

"A genoux devant ton Maître, vermine."

Elle comprit l'étendue de son erreur. Et la terreur qui enlisait son cœur était si lourde qu'elle ploya genou et tête dans la seconde. Une pure plus basse que terre. Darth Sevrous affichait un sourire satisfait :

"C'est elle ?
-Oui Excellence."

Le Darth s'approcha de la pure, se tenant devant elle. Elle sentait qu'il pouvait l'écraser sans même bouger. Elle remuait les lèvres pour dire quelque chose, mais rien ne sortait :

"Qu'on ramenés les deux autres Acolytes, Surveillant Jykar ?"

Elle ne remarquait même pas que le Surveillant, à son habitude patibulaire, se tenait droit comme un i et se rependait en courbettes futiles :

"La fille a tué un Grand Sleen des Marais, le Garçon un Chat de Vigne un peu plus gros que la moyenne, votre Excellence."

Darth Sevrous tournait le dos au Surveillant, ce dernier ne pouvait pas voir l'air totalement désabusé du Maître des lieux :

"...Et vous dîtes avoir puni cette jeune Sang Pure pour avoir ramené la tête d'un traitre éminemment plus dangereux que pauvres créatures ?
-Oui... C'est ça, votre Excellence.
-Donnez votre Sabre Laser à cette jeune Acolyte, Surveillant Jykar.
-Pardon, votre Excellence ?"

Le Surveillant n'en revenait pas. Il ne bougea pas, rechignant à exécuter l'ordre. Mad'uo, elle, n'en croyait pas ses oreilles. Ces dernières bourdonnaient encore de l'imposante présence du Darth mais elle réussit à relever la tête. Elle vit alors que son Excellence la regardait dans les yeux. Il semblait satisfait par la situation. L'honneur qui lui était fait faisait battre le sang contre ses tempes. Encore une fois, la peur se mouvait en un sentiment grandiose qu'elle n'aurait su décrire. Elle embrassait le côté obscure en ressentant ce sentiment finalement si malléable qu'est la terreur. Elle peut devenir une arme. Une arme mortelle. Un instrument de torture. Un vecteur d'humiliation :

"Je ne me répèterais pas. Convoquez tout de suite les deux autres Acolytes.
-Mais Excellence, c'est humiliant ! Ce n'est qu'une Acolyte, pourquoi lui donnerais-je mon Sabre !?"

Darth Sevrous soupira. Il leva sa main gauche en l'air et claque des doigts. Mad'uo ressenti la friction dans la Force. Une onde si puissante qu'elle croirait qu'on frottait ses tympans avec du papier de verre. Dans la seconde qui suivit, la nuque du Surveillant Jykar se brisa :

"Acolyte. Prend le sabre du corps du Surveillant. Considères le comme un cadeau pour bon travail."

Mad'uo se releva lentement et s'inclina, le buste bien droit :

"C'est un honneur, Excellence."

Elle se déplaça derrière le bureau pour ramasser le sabre-laser du corps inerte du Surveillant. Elle éprouvait un certain contentement à le voir gîre là. Mais quand elle posa sa main sur la poignée de l'arme, c'est une sensation bien plus puissante qui prit possession d'elle. Darth Sevrous s'était tourné vers le bureau. Alors qu'il la regardait, il pianota l'écran sur ce dernier distraitement afin de faire venir les deux autres Acolytes du groupe. Mad'uo elle tenait l'arme meurtrière devant elle. Elle appuya sur le bouton pour faire jaillir le laser d'un rouge épais du manche. Son regard se perdait dans le faisceau de lumière. Un objet de mort, le panache des Sith. Quelque part, elle avait toujours su que ce jour arriverait. Non... Non... Elle avait rêvé de ce moment ! Son premier sabre laser... Quelle excitation ! Elle n'avait qu'une envie : l'enfoncer dans les boyaux de quelqu'un et se délecter du visage tordu de sa victime. Elle finit pas désactiver la lame et colla l'arme à sa ceinture. Elle prit sa virolâmes et la jeta sans vergogne dans un coin de la pièce. Le Seigneur Noir des Sith lui adressa alors la parole :

"Quand ils se montrerons, tues les. Rejoins moi ensuite dans ma Tour. Je ferais de toi mon Apprentie."

Il tourna les talons et quitta la pièce sans plus de cérémonie. Quel bonheur ! Elle aurait presque eu un orgasme en écoutant les paroles du Darth. Elle avalait sa salive lentement, déglutissant pour se retenir de bondir de joie. Pas un meurtre ! Mais deux ! Et ensuite... La voie du pouvoir ! Il ne fallut pas longtemps pour que les deux Acolytes arrivent. Elle avait pris le temps d'installer le corps du Surveillant Jykar sur sa chaise. Ses bras pendouillaient le long du dossier, mais Mad'uo retenait sa tête en étant positionnée derrière le siège. Elle était penchée en avant, sa tête à côté de celle du cadavre. Une main positionnée sur sa mâchoire, l'autre le retenant par les cheveux :

"Que dîtes-vous, Surveillant ?"

Elle prit alors une voix plus profonde, plus grave pour imiter le Surveillant. Tout en parlant, elle agitait la mâchoire du corps sans vie, le faisant parler comme une marionnette :

"Vous êtes des miséraaaables ! Tuuuuezzz leeees, Mad'uo !
-Oh, mais tout de suite Surveillant !"

Devant les regards effarés des deux Acolytes, elle émit un rire malsain en se redressant et dégaina son Sabre-Laser. La petite blonde prit peur et se mise à courir. Grave erreur de tourner le dos à une Sith ! Mad'uo lança un puissant éclair qui envoya l'autre femelle au sol, court-circuitant sa fuite. Le mâle lui tira sa lame :

"Tu es complètement folle d'avoir tué le Surveillant !
-Ah oui, tu as raison ! GARDES ! GARDES ! CES DEUX ACOLYTES ONT TUES LE SURVEILLANT !
-Quoi !?"

Elle profita de la seconde de surprise du garçon pour sauter par-dessus le bureau et lui planter le sabre laser dans le plexus. Elle sourit alors qu'elle descendait lentement la lame vers son bas-ventre. Elle se lécha les lèvres de plaisir en contemplant son visage déformé par l'horrible douleur qui précédait sa mort. Elle s'approcha de la jeune fille qui rampait au sol pour s'enfuir. Elle devait espérer que les dits gardes arriveraient pour la sauver. La folle. Personne n'allait venir, le Seigneur Noir des Sith avait bien sûr fait dégager les lieux pour laisser libre cours à l’instinct meurtrier de celle qui deviendrait son Apprentie. Elle attrapa l'autre gamine par les cheveux et la tira à l'intérieur du bureau. L'acolyte hurlait à la mort, alors elle lui brisa le nez d'un coup de talon pour la rendre plus docile. Ce ne fut en rien efficace, mais le ton sifflant de ses cris déformés par ses sinus tordus étaient d'un effet des plus cristallins pour ses douces oreilles. La jeune fille glissait au sol en se débattant, mais elle était trop terrifiée pour faire quoi que ce soit. Mad'uo profitait de chaque seconde pour s'unir au côté Obscur. Elle serait même prête à le laisser la féconder. S'emplissant de noirceur, elle plaça de force sa victime sur le dos et la chevaucha. Rangeant son sabre laser, elle plaça ses mains de part et d'autres de son visage pour enfoncer chacun de ses pouces dans les yeux de la pauvre enfant qui ne reverrait jamais le jour. Elle vociférait de plus en plus fort, la douleur se faisant plus lourde, plus présente, plus tenace alors que du sang giclait de ses globes oculaires. Bientôt ses pupilles furent percées et ses doigts s'enfoncèrent jusqu'à sa cavité crânienne dans le liquide chaud et sirupeux, mettant un terme à tout ce bruit. Quel dommage, vraiment.
Elle se releva en fredonnant la berceuse que lui chantait son père quand elle s'endormait, enfant. Ses lèvres fébriles, vibrait d'un rictus malsain lié au plaisir qu'elle venait de prendre. Elle contempla une dernière fois le carnage et quitta la pièce à pas lents, laissant pour dernier écho dans cette pièce, la chansonnette enfantine qui la reposait autrefois. Une fois le couloir menant à la grande salle de l'enclave passé, elle se tourna vers le garde si présent :

"Nettoyez moi ça."

Puis, elle prit le chemin de la sortie de l'Enclave Kaassienne. La liberté, enfin !
Revenir en haut Aller en bas
Djïnn
Ton Dieu
Djïnn


Messages : 274
Date d'inscription : 20/01/2015
Age : 34
Localisation : Dans ton cul

Mad'uo Sardonyx Empty
MessageSujet: Re: Mad'uo Sardonyx   Mad'uo Sardonyx EmptyMar 23 Oct - 16:27

Elle entra dans la salle du trône et s'avança jusqu'au bas des escaliers. Là, elle se mit à genoux; devant Darth Sevrous installé sur le trône de feu Darth Siqsa :

"Moi, Mad'uo, vous jures fidélité et obéissance Ô mon Maître. Je tuerais et dominerais en votre nom. Que cette galaxie sombre sous votre égide. Je suis votre dévouée."

Darth Sevrous émit un sourire des plus malsains. Il aimait la flatterie de cette belle au sang pure :

"Je fais de toi mon Apprentie. Tu es le glaive que je brandirais. L'Empire tremblera sous ton pied. Je ferais de toi l'arme la plus dévastatrice que la Galaxie n'ai jamais connu. Relèves-toi, Apprentie Mad'uo."

Elle s'exécuta, le Seigneur Noir reprit :

"Notre Empire connaît des temps de troubles. Et mes sujets ne sont que de misérables larves. Je compte sur toi pour sortir du lot et dompter ces rats. Prend tes quartiers ici. Rencontre la plèbe et prend tes aises. Je t'entraînerais personnellement dès demain.
-C'est un honneur, Excellence, dit-elle en s'inclinant.
-Va, maintenant."

Sans tourner le dos à son Maître comme le veut la tradition, elle quitta la pièce armée d'un sourire indéfectible.

Elle était un Sith. La Galaxie allait trembler.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Mad'uo Sardonyx Empty
MessageSujet: Re: Mad'uo Sardonyx   Mad'uo Sardonyx Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Mad'uo Sardonyx
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Le Cercle de Pradzia :: Dossiers du Cercle :: Les membres du Cercle :: Données Impériales-
Sauter vers: